Ce qui change à partir du 22 mai 2020
– Rétention du permis de conduire pour les conducteurs tenant un téléphone en main
en commettant en même temps une autre infraction au code de la route en matière
de règles de conduite des véhicules, de vitesse, de croisement, de dépassement,
d’intersection et de priorités de passage. Constatée par les forces de l’ordre, cette
rétention pourra être suivie d’une suspension du permis de conduire pour une durée
maximale de six mois.
– Allongement de six mois à un an de la durée maximale d’obligation de ne conduire
qu’un véhicule équipé d’un éthylotest antidémarrage (EAD) lorsque cette mesure est
prononcée comme alternative à la suspension du permis de conduire.
– Suppression de l’obligation de possession d’un éthylotest dans son véhicule et
renforcement de l’obligation de la mise à disposition d’éthylotests dans les
établissements de nuit. L’absence d’éthylotests ou de non-respect des consignes
relatives à la mise à disposition d’éthylotests expose désormais à une contravention de
quatrième classe (amende forfaitaire de 135 euros).
– Accès simplifié à la conduite supervisée. En cas d’échec à l’épreuve de conduite, tout
élève dispose d’un droit d’accès à la conduite supervisée sans délai ni formalité, exceptée
celle d’obtenir l’accord de son assureur.
– Meilleure protection des inspecteurs et examinateurs du permis de conduire. À la
suite d’un dépôt de plainte pour agression physique ou verbale envers un inspecteur du
permis de conduire ou un examinateur, un candidat au permis de conduire, peut se voir
interdire de se présenter à l’examen par le préfet du département où l’infraction a été
commise.
Ces mesures rejoignent celles progressivement entrées en vigueur depuis le début
d’année 2020
– Placement immédiat en fourrière du véhicule d’un conducteur auteur d’une
infraction grave au code de la route. Afin de lutter efficacement contre la récidive et
dissuader les comportements les plus dangereux sur la route, les forces de l’ordre ont la
possibilité d’immobiliser immédiatement le véhicule et de le placer en fourrière pour une
durée de sept jours, sur autorisation du préfet, en cas de conduite sous l’emprise de l’alcool
(0,8g/l de sang), d’usage de stupéfiants, de conduite sans permis ou de refus de se
soumettre aux vérifications d’alcoolémie ou d’usage de stupéfiants.
– Équipement d’un éthylotest antidémarrage (EAD) du véhicule pour les conducteurs
récidivistes. Les conducteurs en récidive d’infraction de conduite en état alcoolique ne
pourront conduire qu’un véhicule équipé d’un éthylotest anti-démarrage (EAD), avec un
suivi médico-psychologique
– Interdiction de stationnement en amont des passages piétons. L’aménagement
d’emplacements de stationnement situés à moins de cinq mètres en amont des passages
piétons est interdit, sauf si cet emplacement est réservé aux véhicules non motorisés
(vélos, cycles à pédalage assisté, engins de déplacement personnel). Les gestionnaires
de voirie doivent effectuer les travaux de mise en conformité au plus tard le 31 décembre
Les motocyclettes, les tricycles et les cyclomoteurs ne sont plus autorisés à
stationner sur les emplacements de stationnement situés cinq mètres en amont des
passages piétons
Pour plus d’information vous pouvez consulter le document suivant: